Souveraineté numérique et compétence de l'État (table ronde)
Souveraineté numérique et compétence de l'Etat - c'est sous ce titre que s'est déroulé l'événement de lancement du nouveau livre blanc de Swiss Data Alliance sur ce thème. Roger Dubach (Direction du droit international public), Francesca Giardina (Fondation Mercator Suisse) et Christian LauxSwiss Data Alliance) ont pris la parole sur le podium.
Les principaux plats à emporter de la soirée :
LA SOUVERAINETÉ, C'EST CRÉER
Quels objectifs et priorités la Suisse doit-elle viser dans le domaine numérique ? Tous les participants ont souligné cet aspect positif de la souveraineté numérique. L'objectif de "réduire les dépendances" n'est pas suffisant.
LA SOUVERAINETÉ, C'EST LE CONTRÔLE
L'accent mis sur le contrôle aide à concrétiser les mesures. Sur quoi souhaitons-nous exercer un contrôle et qui en est responsable ? Dans le système suisse, l'État n'intervient que lorsqu'une affaire est "trop grosse" pour les particuliers ou les cantons.
LA SOUVERAINETÉ EST UNE AFFAIRE D'ÉTAT
Il est important de délimiter le concept afin d'éviter que la discussion ne s'enlise. Selon le livre blanc, il n'est question de souveraineté numérique que lorsqu'il y a un lien avec le numérique, un lien avec le territoire et un lien avec l'État. Tout le reste relève de l'aménagement du quotidien.
LA SOUVERAINETÉ EST UNE QUESTION D'IDENTITÉ
La Suisse doit-elle permettre un Internet sans Google ? La discussion sur les besoins de la population et la faisabilité des objectifs possibles fait naître une identité suisse qui peut servir d'étoile du nord pour le développement futur dans le domaine numérique.